UTS-FAR : Un petit match dans un stade délabré
05.06.2006 | 17h04
Un match quelconque soldé par un score qui ne reflète nullement la physionomie d'une partie équilibrée dans la majorité du temps. La partie n'a pas été facile pour les militaires face à des Tourouguis super motivés même s'ils sont déjà condamnés à la relégation.
Le jeu a été concentré au milieu du terrain durant le premier half qui n'a connu pour tout que trois actions dangereuses, dont l'une à l'actif de l'UTS. Il a fallu attendre le temps mort de la première manche avant que les militaires ne parviennent à tromper la vigilance du bon gardien tourougui. Ce fut à la suite d'une action individuelle de Kaddioui et une passe lumineuse pour Ouaddouch qui mit imparablement la balle dans les filets.
Du retour des vestiaires, les deux acteurs continuent dans leur partie de cache-cache devant un public agglutiné sur des soi-disant gradins, crasseux.
Et d'aucuns se demandent si ce terrain devrait-il être homologué pour abriter un match de l'élite à la veille de l'instauration du professionnalisme. Des spectateurs entassés comme des sardines, pas de marquoir, pas de sièges, pas de sanitaires, pas de parking, pas de condition de sécurité et comme cerise sur le gâteau, on a ouvert une seule porte à la sortie ; ce qui a obligé beaucoup de gens à patienter afin d'éviter la bousculade …
Toutes ces conditions pénibles n'eurent aucun effet sur les 3000 fans des militaires. Ils ont continué la fête à la suite du premier but même si cet écart demeurait fragile face à une équipe tourouguie séduisante qui a démontré qu'elle a du potentiel.
Et certains de se demander pourquoi un tel classement catastrophique. Les supporters du club du Méchouar savent que c'est une situation corollaire de facteurs que tout le monde connaît, dont notamment les erreurs flagrantes de l'équipe dirigeante qui aiguillait le team à la phase « aller » et à la valse des entraîneurs.
Les FAR savaient qu'il fallait placer le but de sécurité. Pour cela, ils mirent le paquet mais leur fallait-il encore trouver l'avarie. Le match finit par sombrer dans la monotonie surtout que Kaddioui et consorts se plaisaient dans le petit jeu. L'arbitre Cherkaoui n'était pas en reste.
Il a fallu attendre la 70e mn avant que les militaires ne s'offrent l'opportunité du second but mais Benkessou plaça son heading à côté. Ce n'était que partie remise puisque le même joueur allait libérer les gradins (71e). Un retrait anodin de Kaddioui a failli atterrir dans la lucarne (75e). Les Tourouguis perdirent de leur mordant, subissant la domination de leurs vis-à-vis. Maâroufi décrocha un tir puissant qui passa haut. Ce sera la dernière action dans ce match qui ne restera certainement pas dans les mémoires.
Brahim Oubel | LE MATIN
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As Far Forever.
et la il aura encore plus de chance cette annee de prouver pendant tout les maychs ou jermouni nest pas la