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 Deces de Puskas une legende du football mondial

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MessageSujet: Deces de Puskas une legende du football mondial   Deces de Puskas une legende du football mondial EmptySam 18 Nov - 10:06

http://www.starsdufoot.com/ferenc_puskas.htm




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Deces de Puskas une legende du football mondial Ferenc_puskas





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L'ancien footballeur hongrois Ferenc Puskas, ici en 1986 à Budapest.



Ferenc Puskas quitte le terrain


REUTERS
Il fut le maître à jouer de la mythique équipe de Hongrie qui domina le football au début des années 1950 avant d'être dissoute après le soulèvement de Pour d’aucuns, ce match reste le plus gros déni de justice de l’histoire du football. Mais c’est bien l’Allemagne qui a gagné la finale de la Coupe du monde 1954 et pas la Hongrie. Pas les «Magiques Magyars». Pas cette «équipe en or». Pas cette formidable machine à produire du jeu somptueux. Pas cette formation qui réinventa le foot au début des années 50 avant d’être désintégrée par l’histoire et la répression du soulèvement de Budapest, en 1956. Ferenc Puskas, dit «le major galopant», en était le maître à jouer et le buteur aux statistiques extravagantes (83 buts en… 84 matchs). Il est mort vendredi à Budapest à 79 ans des suites d’une pneumonie.

Au Real Madrid – celui des Di Stefano ou Kopa –, où il acheva sa carrière, il devint l’un des premiers footballeurs stars. Traqué par les journalistes. Exposé avec les vedettes de l’époque. Recruté pour tourner dans des films. Ce fut avant tout un immense joueur. Un buteur d’une efficacité diabolique qui n’avait pourtant pas le physique de l’emploi, petit (1,74 m) et doté d’un léger embonpoint. La légende veut que les joueurs anglais se soient moqués de lui à l’échauffement avant la rencontre Angleterre-Hongrie de 1953, affirmant: «Regarde, le petit gros. On va les bouffer.» Quatre-vingt-dix minutes plus tard, les Anglais sont essorés. Leur première défaite à Wembley face à une équipe non britannique est une mémorable raclée: 3-6. Aujourd’hui encore, on parle de match du siècle, au cours duquel Puskas marque l’un de ses buts les plus célèbres, avec un râteau dans la surface (visible en cliquant ici).

Son palmarès est long comme la liste des décorations d’un général soviétique. Cinq fois champion de Hongrie avec le Honved Budapest (le club de l’armée), six fois d’Espagne avec le Real Madrid, triple vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions. Champion olympique en 1952. En 1954, la Coupe du monde semble promise aux Hongrois. Ils restent sur 32 matchs sans défaite, un record. Mais perdent contre toute attente en finale contre l’Allemagne renaissante un match qu’on évoque outre-Rhin comme le «miracle de Berne». «En six ans, nous n’avons perdu qu’un match mais c’était le plus important», disait Puskas.

Le style de cette équipe mythique était aussi flamboyant que l’ambiance était pesante dans la Hongrie communiste. En 1956, le Honved Budapest est en tournée en Europe de l’Ouest au moment du soulèvement de Budapest. Plusieurs joueurs, dont Puskas, choisissent d’y rester. Le major galopant deviendra espagnol, jouera même avec son pays d’adoption la Coupe du monde 1962.

A la fin de sa carrière de joueur, en 1966, Puskas embrasse une carrière d’entraîneur qui le voit atteindre une finale de la Coupe d’Europe des clubs champions avec les Grecs du Panathinaikos (en 1971) perdue contre l’Ajax Amsterdam du jeune Johan Cruyff. Plus doué pour le football que les affaires, il mène ensuite une carrière d’entraîneur globe-trotter, qui le mène au Chili, en Egypte, en Australie, jusqu’en 1991. Il fut un éphémère sélectionneur de l’équipe nationale de Hongrie, d’avril à juillet 1993.

Il a fini sa vie dans le besoin. L’an dernier, sa famille avait dû mettre aux enchères plusieurs de ses reliques – parmi lesquelles sa médaille d’argent de la Coupe du monde 1952 ou son «soulier d’or» de meilleur buteur européen – pour financer le traitement de sa maladie d’Alzheimer. En 2002, pour son 75e anniversaire, le grand stade de Budapest a été rebaptisé en son honneur.

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MessageSujet: Re: Deces de Puskas une legende du football mondial   Deces de Puskas une legende du football mondial EmptyDim 19 Nov - 9:15

L'ancien footballeur hongrois Ferenc Puskas, qui marqua l'histoire du ballon rond par ses exploits avec l'équipe de Hongrie et le Real Madrid, est décédé vendredi à l'âge de 79 ans des suites d'une longue maladie, a rapporté l'agence de presse hongroise MTI.

Surnommé le "major galopant", il avait remporté plusieurs championnats en Hongrie et en Espagne ainsi que trois coupes d'Europe avec le Real Madrid.

Il était l'un des piliers de la sélection nationale hongroise qui fit sensation en 1953 en battant l'équipe d'Angleterre 6-3 à Wembley.

Au temps de sa splendeur, il avait marqué 83 buts en 84 matches internationaux. Il avait aussi signé quatre buts lors de la victoire 7-3 du Real Madrid sur l'Eintracht Francfort en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1960.

Il a été élu en 2000 quatrième meilleur joueur du 20e siècle par la Féderation internationale de l'histoire et des statistiques du football.

Il souffrait depuis plusieurs années de la maladie d'Alzheimer.


Reuters
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MessageSujet: Re: Deces de Puskas une legende du football mondial   Deces de Puskas une legende du football mondial EmptyMar 15 Avr - 10:04

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Ferenc Puskás : L'Adieu au Major Galopant





[size=17]Fer de lance de l'Aranycsapat hongroise, le Magyar Ferenc Puskás fut une véritable légende de son vivant. Décédé hier, à l’âge de soixante-dix-neuf ans, dans cette Hongrie qu’il avait bien cru ne jamais revoir après avoir connu l’exil. Un génial attaquant qui vécut plusieurs vies : celle d’un jeune prodige dans le club de l’armée d’un pays communiste, celle d’un attaquant du grand Real Madrid, celle du maître à jouer d’une des plus fabuleuses équipes nationales de l’histoire dont la formidable aventure collective se termina tragiquement, celle enfin d’un homme à la destinée romanesque et presque romancée. Né à Kispest (une bourgade qui à l'époque n'avait pas encore été englobée par Budapest) le 2 avril 1927, Ferenc Puskás, ou plus exactement Purczeld selon son nom de naissance puisqu'il était issu d'une famille souabe (germanique), a hérité sa passion du football de son père, joueur semi-professionnel ayant évolué au Vasas et au Kispest. Très tôt, le ballon rond est devenu plus qu'un passe-temps pour ce garçon aux grandes qualités. D'ailleurs la maison familiale jouxtait le stade, qui plus tard, prendrait le nom de József Bozsik. d'ailleurs, les premières années du jeune Puskas furent bercées par le bruit du ballon dans lequel on frappe et la clameur des supporters venus voir leur équipe, le Kispest AC. "Gamin, quand j'entendais ces bruits magnifiques, je n'avais qu'une seule obsession : jouer moi-même", se souviendra plus tard Puskas. Un souhait qui ne tarda pas à se réaliser car les gamins du quartier n'avaient pas d'autres passe-temps que de taper dans le ballon toute la journée. Parmi ses connaissances dès son plus jeune âge figurait un certain József Bozsik, qui allait devenir par la suite un inséparable compagnon de jeu de Kispest à l'équipe nationale hongroise. tout gosses, ils avaient déjà un signe secret de ralliement. comme ils étaient voisins, quand l'un frappait trois coups à la porte du copain, celui-ci savait qu'il partait taper dans le ballon et qu'il était donc temps de le rejoindre. En raison du nationalisme croissant en Hongrie durant les années 1930 (sous le régime de l'Amiral Miklós Horthy), le petit Ferenc Purczeld, patronyme à consonance germanique, devint Puskás. Mais sur sa première licence, prise bien évidemment au Kispesti AC, n'apparaît ni le nom de Puskás et encore moins celui de Purczeld. L'explication ? Ferenc avait un an et demi de moins que son grand pote Jozsef (né le 28 Novembre 1925) et n'avait donc pas l'âge minimal requis (12 ans) pour intégrer le club. Quand Bozsik rejoint l'équipe minimes, il ne voulut pas jouer sans son grand ami. Résultat, Puskas fut engagé sous le pseudonyme de Miklós Kovács ! Quant il ne jouait pas, le jeune Ferenc assistait rêveur aux matches et aux entraînement de l'équipe fanion de Kispest. Ses idoles avaient pour nom Nemes et Deri. Il dira souvent que, à part son père, ce sont ces deux joueurs-là qui lui apprirent le plus en matière de football. Les gamins qui composaient l'équipe minimes de Kispest avaient tous un immense talent, au point que chaque minime deviendra plus tard joueur professionnel en Première Division ! Leur équipe marquait au moins 130-140 buts par saison. Vu leur talent, József Bozsik et Ferenc Puskás ne tardèrent pas à effectuer leurs débuts chez les pros, profitant au passage de la saignée opérée dans les milieux du foot par la Seconde Guerre mondiale. Le 5 décembre 1943, à l'occasion d'un match contre Nagyvarad, les dirigeants de Kispest furent donc obligés de faire appel à des juniors. C'est ainsi que Puskás, âgé seulement de seize ans, décrocha sa place dans le onze de départ. Pour l'anecdote, Kispest fut battu 3-0 et leur adversaire du jour, le Nagyváradi AC, sacré à la fin de la "saison" 1943/44 champion. Une carrière de joueur venait de commencer, et quelle carrière ! Kispest, dès lors, ne put se passer de sa jeune étoile qui, dès sa troisième apparition dans l'équipe fanion, marqua son premier but face au Kolozsvári AC. Pour la parenthèse, il faut noter que les villes transylvaniennes de Nagyvárad et Kolozsvár sont désormais situées en Roumanie et connues sous les noms respectivement de Oradea et Cluj. Pour en revenir à Puskás, il disputa dix-huit matches lors de sa première saison et inscrivit sept buts. Sa petite taille, son visage rondouillard lui valurent un premier surnom, « Ocsi » (petit gars). Certains observateurs de l'époque émirent l'idée qu'à la vue de son immense talent, le jeune Ferenc aurait pu être international plus tôt. Seulement à ce moment-là, il n'y avait plus de sélection ! La guerre avait déjà touché la capitale et l'on parlait de bien d'autres choses que de football. La sélection magyare ne disputa aucun rencontre en 1944 et durant une bonne partie de l'année 1945. Les premiers matches d'après-guerre de l'équipe nationale se disputèrent les 19 et 20 août 1945 face à l'Autriche. C'est lors de la deuxième rencontre que Puskás connut sa première sélection. Une première accompagnée d'une victoire hongroise 5 buts à 2. Le novice ne tarda d'ailleurs pas à s'illustrer puisqu'il ouvrit le score dès la 12ème minute de jeu en exploitant victorieusement une passe Gyula Zsengellér (grande légende d'Újpest). le lendemain, le journal Népsport ne consacra bien évidemment pas encore beaucoup de place aux premiers pas du néophyte préférant salué la large victoire hongroise (les autres buts magyars furent l'oeuvre de Zsengellér, Szusza - une doublé et Vincze II), mais il souligna tout de même "les bons débuts du jeune Puskás". Un jeune qui allait vite s’installer comme le meneur d’une des plus fameuses périodes de l’histoire du football hongrois.

Le Kispesti AC connut un tournant dans son histoire à la fin des années 1940. En 1949, il fut pris en main par le Ministère de la Défense et devint le club de l’armée hongroise. Il fut renommé Honvéd (littéralement « défenseur de la patrie »). D’autres clubs de Budapest connurent également les affres de ces changements de nom. Résultat de la reprise en main de leur club par le régime communiste, Puskás et ses camarades furent tous bombardés … militaires. Le voilà pourtant « Major galopant » (« Et pourtant, ne cessera-t-il de rappeler avec humour, je n’étais que commandant ! »). Il n’avait évidemment de militaire que le nom et était plutôt fermé à toute autorité. Protégé par son exceptionnel talent, il ne cessa de faire la nique aux dignitaires d’un régime qu’il exécrait. Un jour, il demanda ironiquement et publiquement, au ministre des sports, venu assister à une rencontre dans une curieuse tenue rayée, ce qu’il fait au stade en pyjama. Ce qui lui vaut une convocation au ministère, une leçon de morale et quelques menaces sans suite. Dur de toute façon d’atteindre un joueur symbole de la réussite du Honvéd qui ne quitta pas les deux premières places du classement de 1949 à 1955, alignant 5 titres de champion sur 7 saisons et échouant par deux fois en 1951 et 1953 à la place de dauphin du MTK pour respectivement 4 et 3 points. En 1952, le club resta invaincu sur les 26 matches de championnat, n’enregistrant que 5 matches nuls. Il faut dire que outre les joueurs qu’il a formé, le club monopolisait les meilleurs joueurs du pays grâce à des mesures plutôt efficaces. L’armée se procura les services des meilleurs joueurs du championnat en échange d'un grade d'officier. Ceux qui refusaient devenaient de simples soldats et devaient faire leur service militaire. Le club triomphait également sur les terrains d’Europe grâce à de nombreux matchs de gala. L’un d’eux perdu face aux Wolverhampton Wanderers en 1954 (3 buts à 2 en Angleterre) fut un des déclencheurs de la création d’une toute nouvelle compétition, appelé à un avenir fameux : la Coupe d’Europe des Clubs Champions. Honvéd participa pour la première fois à la C1 lors de la saison 1956/57. Le premier tour devait opposer les Hongrois aux Basques de l’Athletic Bilbao. Ce fut le point de départ d’une grande odyssée…

Quand éclatèrent les évènements de Budapest, en octobre 1956, les joueurs se trouvaient toujours en Hongrie, à Tata. Ils se préparaient pour un match contre la Suède (rencontre annulée par la suite). Les joueurs étaient quelque peu isolés par rapport au “monde extérieur” et ne réalisaient pas vraiment ce qui se passait. Le club de Honvéd quitta le pays le premier novembre sur les conseils du Premier ministre Imre Nagy, (qui avait tenté en vain d’imposer un régime à visage plus humain suite au soulèvement populaire), trois jours avant la fin de la révolution, pour aller jouer un match de Coupe d’Europe des Champions. La première rencontre devait se dérouler à Budapest mais les circonstances ne le permettaient évidemment pas. Le club joua donc le premier match à Bilbao en espérant que la situation dans la capitale hongroise s’améliorerait, Le match retour aurait ainsi peut-être lieu à Budapest. Lors de ces rencontres disputées à l´étranger, les joueurs du Honvéd prirent l’initiative de porter des brassards noirs en hommage aux victimes de la révolte. Bilbao gagna 3-2 à domicile, le match retour fut joué à Bruxelles, sur terrain neutre. Pas moins de 50 000 spectateurs avaient répondu présent ! Les deux formations se séparèrent sur un match nul 3-3 dans un terrible et symbolique brouillard. Dans l’intimité des vestiaires, les joueurs se firent des adieux déchirants après le dernier match « officiel » de cette équipe. Entre ces deux matchs face à Bilbao, le Honvéd avait joué plusieurs matchs amicaux afin de payer ses frais de voyage. Ils triomphèrent en Italie à San Siro contre le Milan AC avec un doublé de Puskás, contre Palerme (6-2 et 7-1 !) et contre Catania (9-2 !). Les informations que recevaient les joueurs de la situation dans leur pays étaient très confuses. Les médias parlaient d’un pays plongé dans le chaos. L’inquiétude et le doute constituaient les sentiments dominants entre les joueurs. Pire encore, ils n’avaient aucune nouvelle des membres de leur famille. La situation était dans un sens très rocambolesque : le Mexique alla même jusqu'à proposer l'asile au club en lui offrant de disputer son championnat. Le nouveau pouvoir en place en Hongrie après la répression sanglante de fin 1956 exigeait le retour des fuyards. Deux seulement (dont József Bozsik) obtempèrent immédiatement. A cette époque, à l’exception de Zoltán Czibor, aucun joueur ne souhaitait pourtant poursuivre sa carrière à l’étranger, mais ceux qui finalement réussirent à faire sortir leur famille de Hongrie restèrent à l’étranger. Les joueurs qui, quelque temps après, revinrent en Hongrie (Bányai, Rákóczi, Faragó, Budai II, Kotász, …) furent suspendus pendant trois et six mois. Ferenc Puskás avait lui choisi la liberté et refusé le diktat des dirigeants communiste après avoir appris que sa femme et ses filles avaient pu rejoindre clandestinement l’Autriche à pied. Fin 1956, un vrai démêlé politique s'installa durant plusieurs semaines entre l'UEFA, la FIFA et Budapest quant au retour de l'équipe en Hongrie. Finalement le club fut déclaré hors-la-loi par la fédération internationale et Puskás désormais considéré comme un banni. Il fut suspendu dix-huit mois à la demande de la Fédération Hongroise. Privé de son travail, il vit misérablement dans un camp de réfugiés en Autriche, avec pour tout soutien financier les mandats que Laszlo Kubala, qu’il avait croisé au cours de sa carrière, lui envoyait de Barcelone, où il s’était réfugié dès 1951. Puskás a grossi de vingt kilos et a sombré dans l’alcool quand l’ancien entraîneur du Honved, Emil Osterreicher, désormais directeur technique du Real Madrid, vient le chercher. Le sauver à vrai dire puisque plus grande monde ne voulait de ce joueur considéré comme décadent et has-been. Une situation qui rebuta le Milan AC et la Juventus Turin, un temps intéressés.


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MessageSujet: Re: Deces de Puskas une legende du football mondial   Deces de Puskas une legende du football mondial EmptyMar 15 Avr - 10:05

suite


[size=17]L’annonce de la signature d’un « major bedonnant », désormais âgé de plus de 30 ans et qui n’en a même pas terminé avec sa suspension, déclenche un véritable tollé à Madrid. « Il a été accueilli avec scepticisme parfois avec méchanceté, expliquait à l’époque un autre Madrilène Raymond Kopa. La classe, il l’a. Ce qu’il lui manque, c’est la condition physique. Donnez-lui du temps, il fera un malheur. » Kopa ne s’était pas trompé. « Sancho », le nouveau surnom qui lui trouvèrent ses équipiers, rapport à ses rondeurs, suit un régime d’enfer et perd son excédent de poids. Il va pouvoir devenir « Cañoncito Poum » surnom choisi par les supporters du Real, rapport à sa frappe phénoménale. Durant sa première saison en Liga (58/59), il marque notamment quatre triplés dont un dès son deuxième match face au Sporting de Gijón le 21 Septembre 1958. Il allait former un fabuleux duo avec Alfredo Di Stefano, patron du jeu madrilène. Au passage, il faut noter que deux autres anciens joueurs de Honvéd avaient rejoint au final le championnat espagnol. Zoltán Czibor et Sándor Kocsis avaient trouvés refuge au Barça après pour eux aussi de longs mois de galère. Puskás allait redevenir un buteur en or sous les couleurs merengues. En 180 matches de Liga, le Hongrois allait marqué 156 buts ! En 1960/61, il réalisa un fabuleux quadruplé face à Elche et la saison suivant un quintuplé face au même club ! En 1963, il réalisa deux triplés face au Barça, un à Bernabéu et un au Camp Nou. Des statistiques exceptionnelles qui lui permirent de remporter à 4 reprises le titre de Pichichi : en 1960 (avec 26 buts), 1961 (27 buts), 1963 (à nouveau 26 buts) et enfin 1964 (20 buts). Les performances de Ferenc Puskás ne furent pas pour rien dans les cinq Ligas d’affilées remportées par les Castillans entre 1961 et 1965, sans oublier une Copa del Generalísimo décroché en 1962 face au FC Séville grâce à une victoire 2 à 1 avec deux buts de … Puskás bien sûr. La réussite du Real s’étendait également sur la scène européenne. Puskás manqua la finale de la Coupe d’Europe 1959 que le Real enleva contre Reims (2-0), au Neckarstadion de Stuttgart. Les Allemands ne lui avaient pas pardonné des allusions à un éventuel dopage de la Mannschaft en 1954 et lui avait refusé le visa d’entrée sur leur sol. Il prit sa revanche près d’un an plus tard. En 1960, à l’Hampden Park de Glasgow, le Real disputa et remporta sa cinquième finale européenne de rang en atomisant les … Allemands de l’Eintracht Francfort (7-3). Ferenc Puskás, époustouflant, marqua quatre buts, un de plus que son camarade Di Stefano. C’était son chef d’œuvre. La même année, il marque le premier but de l’histoire de la Coupe Intercontinentale lors du succès des Madrilènes (5-1) face au Peñarol Montevideo lors de la finale aller. Le retour à l’Estadio Centenario de Montevideo se solda par un 0-0, un nouveau titre dans cette année exceptionnelle pour le Magyar. Et pourtant, il échoua à la deuxième place avec 37 points lors de l’élection du Ballon d’Or qui revint finalement au joueur du FC Barcelone, Luis Suárez (54 points). Une récompense individuelle qu’il n’obtint jamais au cours de sa carrière. A trente-cinq ans, en 1962, il inscrivit encore trois buts en finale européenne mais le Real s’inclina 5 à 3 contre le Benfica d’Eusébio. Adoré du public, le crépuscule de sa carrière durera jusqu’en 1966, où âgé de près de 40 ans, il disputa son dernier match sous le maillot blanc, terme d’une carrière ahurissante au course de laquelle il a inscrit 418 buts en matchs officiels et, sans doute, plus de mille tous matches confondus. On compterait ainsi 1 176 buts pour 1 300 disputés selon certains historiens du ballon rond. Quant on sait que Ferenc Puskás empila 358 buts en 359 rencontres sous les couleurs de Kispest, on se rend compte que ces chiffres sont plus que crédibles.

Certes, Ferenc Puskás fut sans doute un des plus grands joueurs de l’histoire de Honvéd et du Real Madrid mais il ne faut pas oublier qu’il fut surtout le meneur d’une des plus fameuses équipes de tout les temps : la Hongrie des années 1950. Comme nous l’avons vu, il débuta sous le maillot hongrois en 1945 face à la Hongrie avant de devenir très vite un titulaire indiscutable. Entre 1950 et 1956, les Hongrois de l’entraîneur Gusztav Sebes disputèrent 55 matches et ne concédèrent qu’une seule défaite, ô combien cruelle. En 1952, la Hongrie dispute le tournoi olympique en Finlande. A Helsinki, Puskás et ses coéquipiers vont montrer toute l’étendue de leur talent avec un bilan de cinq victoires en cinq matches, de vingt buts marqués contre deux encaissés. Ferenc marquera quatre buts dont le premier but de la finale remportée 2 à 0 face à la Yougoslavie. Après avoir difficilement battu la Roumanie au premier tour (2-1), les Hongrois passèrent à la vitesse supérieure. Ils éliminèrent l'Italie au second tour 3-0, écrasèrent la Turquie pendant les quarts de finale 7-1, et crucifièrent la Suède en demi-finales sur le score de 6-0. En finale, face à la Yougoslavie, Puskás ouvrit le score en marquant son quatrième but du tournoi avant que Czibor ne complète le succès hongrois 2 à 0. Un premier titre majeur pour l’équipe nationale magyare qui avait jusqu’alors comme référence une finale de la Coupe du monde 1938 perdue à Colombes face à l’Italie 4 buts à 2 du temps où les héros s’appelaient György Sárosi ou autres Gyula Zsengellér. Après être devenue championne olympique en 1952, l’équipe en or hongroise allait marquer l’histoire l’année suivante en 1953 en devenant la première nation non britannique à faire chuter sur son terrain l’orgueilleuse Angleterre. En ce 25 novembre, Ferenc Puskás montra à la face du monde toute l’étendue de son talent en inscrivant un doublé avec en prime un but phénoménal : râteau du droit, puis frappe croisée du gauche imparable. Un joueur anglais indéterminé avait osé déclaré au sujet de Puskás, avant le coup d'envoi "Regardez le petit gros là-bas. On va les massacrer". Bien mal lui en a pris puisque outre le doublé de Puskás, Nándor Hidegkuti inscrivit un triplé et József Bozsik y alla également de son but pour un 6-3 final à l’allure de déroute pour les suffisant sujets de sa Gracieuse majesté. Après ce formidable succès, l'Aranycsapat continua sur sa lancée. 6 mois plus tard, le 23 Mai 1954, la Hongrie accueillit l'Angleterre au Népstadion (désormais appelé … Puskás Ferenc-Stadion) de Budapest pour une revanche de l'affront de Wembley. Cette rencontre tourna à la déroute pour les Anglais. Comme s’ils ne voulaient laisser aucune place au doute, les Hongrois leurs infligèrent une nouvelle punition (7-1 avec des doublés de Ferenc Puskás, Sándor Kocsis et des buts de Mihály Lantos, József Tóth II et Nándor Hidegkuti), un score qui reste encore à l'heure actuelle comme la pire défaite de l'histoire de la sélection anglaise. Avec ce nouveau succès, les Hongrois étaient logiquement présentés comme et les grands favoris de la Coupe du Monde 1954 en Suisse. Personne n’imaginait alors que le titre puisse échapper aux Hongrois. Un statut confirmé par un début de compétition en grande trombe : victoires 9-0 contre la Corée du Sud et 8-3 contre la RFA au premier tour. Malheureusement au cours de la rencontre face aux Allemands, Puskas fut blessé sévèrement par le défenseur de la Mannschaft Werner Liebrich, auteur d’une véritable agression sur le maître à jouer magyar. Sans leur capitaine, les Hongrois atteignirent tout de même bon gré mal gré la finale grâce à deux victoires 4-2 sur le Brésil et l’Uruguay (jusqu’alors invaincu en phase finale de CdM). Une finale qui allait se révéler tragique pour cette grande équipe... La Hongrie retrouve la RFA en finale au Stade Wankdorf de Berne. Puskás n’est pas vraiment rétabli mais il ne veut rater à aucun prix cette apothéose programmée. Sur une jambe et demie, il ouvre le score dès la 6ème minute. Czibor double score deux minutes après. La Hongrie mène déjà 2-0. Pourtant, elle va perdre. La pluie incessante, qui alourdit le terrain, le ballon et ralentit le jeu, avantage les Allemands et nivèle les différences techniques entre les deux équipes. La RFA réussit le tour de force d’inscrire trois buts par Max Morlock (10ème) et Helmut Rahn (18ème et 84ème). Les Magyars ne seront jamais champion du monde et Ferenc Puskás ne connaîtra jamais cette consécration suprême. Sa carrière terminée, il avouera : « Il ne pouvait pas m’arriver quelque chose de plus graver sur un terrain de football que cette finale perdue. Et il ne pouvait rien m’arriver de plus merveilleux que la victoire à Wembley huit mois plus tôt. » Quelques mois plus tard, les tanks de l’armée rouge pénétrèrent dans la capitale hongroise, Puskás et quelques autres passèrent à l’ouest, et la Guerre Froide finit de brouiller le sort de la majorité des membres de cette grande équipe de Hongrie. L’exil du Honvéd et de Puskás marqua la fin prématurée de sa carrière internationale sous le maillot hongrois. Sa dernière sélection pour son pays natal, il l’obtint le 14 Octobre 1956 face à l’Autriche lors d’une victoire 2 buts 0 où bien sûr il inscrivit un but. Quoi de plus normal pour un joueur qui en 85 matches matchs avec la Hongrie totalisa la bagatelle de 84 buts, soit une moyenne ahurissante de 0,99 buts/match ! Bien plus tard, lors de son exil en Espagne, il obtint la nationalité espagnole et fut sélectionné à 4 reprises pour la Selección. Il fit ses débuts sous le maillot espagnol à un âge déjà bien avancé lors d’un match de qualification pour la CdM 1962. C’était le 12 Novembre 1961 à Casablanca face au Maroc. L’Espagne s’imposa 1-0 avant de faire match nul au retour à Madrid (sans Puskás cette fois-ci) et de se qualifier pour la CdM au Chili. Le « Hongrois » participa aux trois matchs de l’Espagne au pied des Andes. 3 matchs à Santiago du Chili conclu par une victoire et deux défaites et une élimination dès le premier tour de la compétition. C’est ainsi que c’est terminé la deuxième carrière internationale de Ferenc Puskás après 4 matchs sous les couleurs espagnoles sans avoir inscrit le moindre petit but. C’est certainement bien le seul impair parmi les statistiques de ce géant du football mondial.

Au terme de sa carrière de joueur, il devint entraîneur et écuma de nombreux clubs sur tous les continents : Vancouver Royals, Colo-Colo, l’AEK Athènes ou encore South Melbourne Hellas... Son plus grand fait de gloire reste d’avoir emmener le Panathinaïkos en finale de C1 en 1971. Une finale perdue 2 buts à 0 face à l’Ajax de Cruijff, Neeskens et Michels devant 83 000 spectateurs regroupés dans le stade de … Wembley. D’ailleurs (légende ou réalité ?) l’on dit que lors des discussions concernant son contrat d'entraineur, Puskás demanda, en guise de boutade, combien il toucherait s'il parvenait en finale de coupe d'Europe. Les dirigeants grecs, le prenant au mot, ajoutèrent un paragraphe à son contrat lui promettant une énorme prime dans ce cas de figure. Cependant dans l’ensemble, après l’apogée de 1971, la suite de sa nouvelle carrière d’entraîneur sera moins heureuse malgré quelques titres comme le championnat de Grèce (remporté avec le Panathinaïkos et avec l’AEK Athènes) ou le quelque peu moins prestigieux championnat d’Australie (avec South Melbourne Hellas), ce qui ne ternira évidemment pas la formidable image de celui fut l’un de plus grands joueurs de tout les temps. En 1979, son grand ami József Bozsik décéda d’une crise cardiaque mais à son grand regret il ne put se rendre à son enterrement, toujours considéré comme un déserteur par l’armée depuis son départ en 1956. Il dût attendre 1981 pour pouvoir remettre les pieds à Budapest. Au début des années 1990, il assura même un intérim, sans grand succès certes, comme sélectionneur de sa chère équipe de Hongrie. Lui, l’idole de tout un peuple, le symbole des plus grandes heures du football magyar. Souffrant de la maladie d'Alzheimer depuis plusieurs années, il était resté le même, proche du gamin malicieux qui tapait la balle dans les rues de Kispest dans les années 1930. C’est donc le plus grand joueur magyar de tous les temps que pleure depuis hier toute la Hongrie en même temps que l’homme qui dans un sens refusa l’oppression communiste. Un joueur au pied gauche magique, au sens du démarquage hors du commun, à la technique remarquable, l'un des derniers héros des années 1950/60, une légende tout simplement...





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