Blanc: "J'adore ça"A 90 minutes du titre ! Samedi à Caen, Bordeaux n'a besoin que d'un match
nul pour être sacré champion de France pour la sixième fois de son
histoire. Pour Laurent Blanc, qui vivrait là une consécration précoce,
moins de deux ans après son arivée en Gironde, ses joueurs ne doivent
ni calculer ni céder à la pression, mais au contraire profiter
pleinement de ce final à suspense. 
Laurent Blanc samedi dernier au milieu de ses joueurs (Reuters). Le match à Caen est-il le plus important de la saison ?C'est surtout le dernier match et on sait ce que l'on joue dessus.
C'est avant tout un match excitant à jouer dans lequel il faudra
ramener des points. Et comme j'ai dit à mes joueurs, le seul endroit où
vous pouvez intervenir, c'est à Caen. Ça ne sert à rien de penser à
Marseille.
Êtes-vous impatient d'y être ?Oui. La semaine a été longue. C'est comme pour tout le monde quand vous
savez que vous allez partir en vacances, la dernière semaine est
longue. Mais comme j'ai dit à mes joueurs, cette semaine est
exceptionnelle. J'ai des jeunes joueurs qui connaissent ça pour la
première fois, d'autres plus vieux, pour qui c'est la même chose. Il
faut en profiter. Je souhaite à mes joueurs et je me souhaite aussi de
vivre ça le plus souvent possible.
Comment s'est déroulée cette semaine ?On a fait comme d'habitude, on n'a pas changé notre façon de
travailler. On s'est bien préparés, on a évité de se poser trop de
questions. On essaie de vivre ce moment-là du mieux possible. Il faut
goûter à ces moments-là avec délectation. Quand vous êtes un sportif de
haut niveau et que vous pouvez avoir quelque chose au bout de la
saison, je peux vous assurer que vous êtes concentrés toute la semaine.
D'ailleurs, cette semaine, il n'y a pas eu de blessé, tout le monde
peut jouer, veut jouer... La seule difficulté pour moi, c'est de faire
les choix et les bons choix.
"On a la pression"Comment appréhendez cette dernière journée, ressentez-vous de la pression ?On a la pression, oui, mais comme Caen, Marseille ou Rennes. Il faut
savoir la gérer. Mais ça fait partie de notre métier, on vit avec la
pression toute l'année. Et je préfère avoir la pression d'un club qui
joue le titre, que celle d'un club qui joue son maintien. Dans cette
journée de championnat, il y a des enjeux énormes. Que ce soit pour le
titre, l'Europe ou la descente. Ça prouve que le championnat cette
saison a été passionnant. Pour la pression, tout le monde va l'avoir.
Un seul point suffit à Bordeaux pour être sacré, est-ce que ça vous inciter à calculer ?Toute la saison, on s'est préparés d'une certaine manière et l'on peut
penser que c'est la bonne quand on regarde nos résultats. Le mot
d'ordre, c'est de faire comme on a fait toute l'année. On ira à Caen
avec nos qualités, pour y jouer notre propre jeu. Cette équipe sera
soutenue par son public, il faudra faire abstraction de l'environnement
local pour développer notre jeu dès le coup d'envoi.
Est-ce que l'idée de prolonger cette incroyable série de dix
victoires d'affilée dans le championnat peut vous aider dans la
préparation du match ?Oui... On sait qu'on joue quelque chose d'important, moi j'adore ça. Ça
veut dire qu'on a fait une belle saison. Au niveau comptable, on ne
peut pas faire mieux. L'équipe qui sera sacrée championne de France
aura de toute façon le même nombre de points que Bordeaux. Ce qui
prouve que nous avons réalisé un très bon championnat. Ça
récompenserait la saison exceptionnelle que mes joueurs ont réalisée.
C'est ce qui nous manquait l'an passé.
cest impressionant ce qu il fait comeme en tant qu entraineur , 3 titres en 1 saison
en plus lui a deja tout remporte meme en double genre championnat Francais et Anglais ...
