Une équipe militaire qui se cherche et qui ne trouve pas de solutions...................
Avant le match, tous les pronostics étaient permis et chacun y allait de sa façon pour commenter d’avance ce duel qui a mis aux prises deux équipes qui souffrent au niveau des résultats. Dès le début de la partie, ce sont les locaux qui se sont distingués par des contres rapides par le biais de Ghazoufi et Andaloussi qui ont mis à rude épreuve les défenseurs militaires. A la 3’, Ghazoufi bien servi par Aroui, a vu sa reprise de la tête mourir dans les bras de Chadli bien placé. La seconde alerte est venue des pieds d’Andaloussi et puis ce sont bien les visiteurs qui ont pris le relais par l’omniprésence de Madihi, Ouaddouch et Nekkach mais toutes leurs initiatives ont manqué de lucidité et de précision. Les Kénitréens, bien soutenus par leurs supporters, ont cru en leurs capacités et ont montré une grande envie de gagner devant un adversaire nonchalant. Bien servi par Ghazoufi à la 28’, sur le flanc droit, Andaloussi a eu l’occasion la plus nette de marquer mais par maladresse il a vu son tir frôlé le petit filet du gardien Chadli déjà battu. Les Militaires qui manquaient d’un véritable « catalyseur » ont sombré dans un jeu sans fond et entre l’envie de scorer et celle de s’organiser, et ont facilité la tâche aux locaux qui ont exercé un léger pressing mais sans pouvoir concrétiser les occasions obtenues, surtout vers la fin de cette première mi-temps qui s’est achevée sur un nul vierge. A la reprise, les locaux se sont montrés dangereux et efficaces dans leurs interventions poussant les défenseurs militaires à commettre des erreurs qui ont fini par leur offrir un but, quand Laâbi, affolé, a raté son intervention devant Ghazoufi qui en a profité pour servir le ballon à Andaloussi qui, d’un sang froid, a battu le gardien Chadli à la 46’55’’. Le délire a gagné les gradins du stade municipal où les supporters ont exprimé différemment leur joie. Depuis, la physionomie du match a changé positivement et on a assisté à un football des plus attrayants mais sans que les attaquants, surtout les locaux, arrivent à changer le résultat du marquoir. Ouaddouch bien « effacé » par son ange gardien le vénézuélien Valdez, a su comment s’en débarrasser en le provoquant et en le poussant à commettre une irrégularité qui lui a valu le carton rouge à la 81’. Conscient de l’importance de cette victoire, Louzani a procédé à des changements qui se sont avérés fructueux puisque le KAC est arrivé à son but à savoir renouer avec la victoire, clé de l’espoir tant attendu. Cette victoire est le fruit d’un travail resté en expectative de Louzani qui a su, dès son arrivée, comment redonner confiance aux joueurs affectés moralement par ce manque continu de succès. Les Kacistes ont mérité cette victoire d’abord pour avoir montré une grande volonté de gagner et ensuite cette envie pour avoir cru en leurs capacités malgré les problèmes internes et juridiques qui les ont secoués, et ce, devant une équipe de l’AS FAR qui se cherche encore et qui dégringole d’une journée à l’autre. Il faut rappeler que le KAC vient de réaliser sa troisième victoire de la saison dont deux face à l’AS FAR (Aller et retour). Le gros problème qui cale la machine militaire se situe dans le choix des joueurs par l’entraîneur. En jonglant avec des joueurs à l’aveuglette, Madih, n’arrivera jamais à construire une bonne équipe bâtie sur des bases solides. J’ai évoqué à maintes reprises la présence de certains joueurs qui ne possèdent pas le niveau de la D1. Parmi ces joueurs, figurent Bouâouda, fragilisé par une antérieure et longue blessure et usé par l’âge. Laabi qui ne possède pas la maturité requise, dévolue à un joueur d’une grande équipe telle l’AS FAR. Amine Kabli dont la chétivité n’est plus à démontrer. Il n’a pas les épaules pour gagner les duels en face de ses adversaires. Ajouté à ce problème qui ne manque pas d’intérêt, surgit la mauvaise gestion du club qui dure depuis plus de 3 ans, orchestrée par des responsables qui ne possèdent ni âme, ni conscience professionnelle, ni esprit sportif, ni amour pour l'étendard du club. L’équipe militaire est en train de sombrer par la faute de ses responsables. La seule solution de la sauver, c’est de la laisser échouer vers la D2 et procéder par la suite à sa restructuration sous le parapluie d’un autre officier en l’occurrence le général Moussamim qui a promis à l’Association des supporters de l’équipe militaire et aux UAR de faire beaucoup de choses pour cette équipe, contrairement à son prédécesseur qui a dévalisé les caisses du club, et a saboté la plupart de ses structures par des promesses mensongères et des transferts à crédit où il s’est fait une petite fortune. Une chose est certaine, le football brasse de l’argent, énormément d’argent même. De ce fait, il attire et continuera à attirer les convoitises. Celles-ci seront ignobles et malsaines tant que l’environnement du football n’est pas maîtrisé. Au Maroc,longtemps ce milieu complexe a été laissé à l’abandon et a souffert de l’impunité des pratiques insidieuses. Il est naturel que des personnes malintentionnées y existent et gravitent autour ! Même dans le milieu naturel, les parasites naissent spontanément à partir d’ordures et de sueurs……..